Les représentations à l’origine de l’appréhension des personnes et des événements président à notre façon de traiter les situations. La représentation est centrale dans la manière dont chacun les aborde. Prendre en compte les représentations que les enseignants ont du système scolaire - de l’organisation dans laquelle ils évoluent - est donc primordiale.
Les organisations n’existent pas en dehors des personnes. En effet, nous n’entretenons pas un rapport d’extériorité avec les organisations mais un rapport d’intériorité. Autrement dit, les caractéristiques des organisations font l’objet de processus d’intériorisation. Et c’est justement la reprise de ces caractéristiques, par des sujets dans un montage particulier, qui posera problème, car elle prédisposera chacun à vivre les événements et les situations de telle ou telle manière. Les choses seraient beaucoup plus simples si nous étions psychiquement à distance de nos organisations, et regardions passer le train : le train des réformes, le train des changements, sans y être pour quelque chose, sans être soi-même affecté.