Ecouter suppose toujours, en tant que préalables l'intuition, ou l'évidence, d'un autre (imaginaire ou réel).
Etymologiquement, les termes ; écouter, écoute, dérivant dans notre langue de la racine latine aus (impliquant les fonctionnalités de l'oreille, auscultare : ausculter, écouter, aux sens de guetter, espionner) indiquent une attitude ou un comportement d'investigation, à tout le moins de mobilisation, de concentration et d'attention, établissant ainsi la représentation d'un autre (que soi) vivant, le pressentiment d'une « altérité », dans notre environnement immédiat.
Une autre acception du terme privilégie les idées d'accord, d'acceptation, voire de soumission, par rapport à des altérations à des influences reçues ou subies, venant de l'autre (parfois de soi : ainsi « s'écouter »). ... écouter quelqu'un c'est suivre ses conseils, ses recommandations, en « tenir compte », éventuellement partager ses vues, obéir.
ARDOINO Ecoute de lautre 2007.pdf 88,93 kB