Les technologies réseaux (notamment les intranets et les campus numériques) créent de nouvelles opportunités d’interaction entre les groupes sociaux, entre sujets et équipes apprenantes, interactions qui sous tendent de nombreux apprentissages, formels et informels. Mais, et c’est l’objet de notre recherche, certains de ces échanges peuvent être freinés, voire bloqués, par des facteurs culturels, souvent sous-estimés et difficilement identifiables par ailleurs : habitudes centralisatrices, valeurs et normes bureaucratiques, management peu participatif etc.
Sur le plan théorique, notre recherche s’appuiera sur les processus d’auto-organisation et notamment les perspectives ouvertes par la pensée complexe d’Edgar Morin.
On défendra dans ce cadre les concepts d’intelligence collective, de communauté d’apprentissage, ainsi que ceux d’équipe et d’organisation apprenante [1] . Les éléments d’évolution culturelle et les processus d’apprentissages des acteurs seront examinés dans cette dernière perspective.