SCHWARTZ Parler du travail, c’est s’exposer à l’inattendu
SCHWARTZ Parler du travail, c’est s’exposer à l’inattendu
Le dispositif que nous avions élaboré s’était constitué autour de la question : comment penser les changements du travail ? Au début, nous rencontrions surtout des gens Ä notamment du monde ouvrier Ä confrontés à des transformations technologiques, ce qui nous a d’ailleurs permis de découvrir que le travail ne pouvait pas être défini par des dimensions purement extérieures : ce n’est pas parce que l’on connaît, par exemple, le fonctionnement "objectif" d’un service que l’on peut comprendre ce qui s’y passe vraiment, et c’est en ce sens que le "travail" nous paraît être bien autre chose que lui-même. Au fil des ans, la fréquentation de plus en plus courante de personnes en reconversion, de demandeurs d’emploi, nous a fait ressentir combien l’exercice de notre métier était fragilisé par le développement d’une situation minant la vie sociale et le sens même des apprentissages et des transmissions de savoirs. Je ne pense pas que .....
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