formation
BARBIER René
VOIR http://www.barbier-rd.nom.fr/
Institut Supérieur des Sagesses du Monde (ISSM) qui restera artisanal, modeste et de l'ordre d'un compagnonnage en écoute sensible. cliquer ici
son blog http://onlineblog.fr/issm2007.php
UN INSTITUT CENTRÉ SUR LA CONNAISSANCE DES SAGESSES DU MONDE
site web : http://www.barbier-rd.nom.fr/journal/article.php3?id_article=683
Cet institut de formation et de recherche, régi par le statut associatif (loi 1901, sans but lucratif), présente des garanties de sérieux et d'indépendance. Son Conseil scientifique international de soutien en est sa meilleure caution.
Cet institut fonctionne à la fois par internet et en présentiel, avec une pédagogie active mise à l'épreuve depuis plusieurs années à l'université Paris 8.
Il ne demande aucun diplôme à l'entrée et ne délivre aucun diplôme à la sortie.
Pourquoi proposer une connaissance des sagesses du monde ? Il faudrait faire une rétrospective du dépérissement et du renouveau des grandes traditions spirituelles dans la modernité pour nous convaincre de la pertinence de cet objectif. Nos contemporains sont rétifs au dogmatisme ritualiste et aux certitudes inébranlables qui caractérisent trop souvent une lecture hâtive des livres sacrés. Ils ont besoin de l'expérience personnelle du sacré et se méfient des croyances faciles.
Contrairement à une idée répandue, ils se méfient des gouroux et des maîtres spirituels qui prolifèrent en Occident. Mais ils ne refusent pas la relation d'inconnu qui les ouvre à un autre niveau de réalité, plus subtil que celui des apparences quotidiennes.
Toutes les sagesses du monde contribuent et ont contribué à considérer, en face, ce niveau de réalité. La différence entre un enseignant, formé à l'université dans un IUFM, actuellement, et une éducateur, qui serait formé dans une institution du type ISSM, dans l'avenir, est, justement, le degré de connaissance de ces sagesses du monde. Les textes récents de nouveaux cursus sur "le fait religieux à l'école" laissent pressentir que cette question commence à devenir un enjeu de savoir contemporain pour la formation des maîtres. Mais, tout le monde reconnaît, que personne ne sait, réellement, comment diffuser ce nouveau type de savoir.
Dans les institutions officielles, on reste au niveau d'un champ disciplinaire (histoire, sociologie, etc.) qui se veut "objectif", et qui ne traite que les grands systèmes religieux dominants en Occident, dans la méconnaissance totale de la part phénoménologique, pluriculturelle et universelle, qui donne du sens à l'implication spirituelle.
L'Institut Supérieur des Sagesses du Monde (ISSM) propose une reconnaissance à la fois théorique et existentielle de la façon la plus large dont l'humanité, depuis son origine, a tenté de donner une intelligibilité à sa présence vivante et mortelle sur cette terre.
Certes, une véritable connaissance de la sagesse ne reste pas cantonnée dans les livres et les cours magistraux. Elle demeure toujours personnelle et expérientielle, en contact avec soi-même, les autres et le monde. C'est la raison pour laquelle tout enseignement à l'ISSM impliquera des regroupements d'étudiants pour l'échange et la confrontation interpersonnels des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être. Mais les livres et certains témoignages d' "hommes et de femmes remarquables" peuvent apporter des éclairages interrogateurs sur notre manière habituelle et moderniste d'être au monde.
L'éducation de l'être humain d'aujourd'hui à tout à y gagner s'il ne veut pas tomber, dans une inconscience entretenue, dans les rets de la folie fanatique individuelle et collective.
ouverture : février 2008
BARBIER Apprendre au fond de soi 2005
La question qu'il nous faut poser aujourd'hui est la liaison cohérente entre éducation, sagesse, transmission, spiritualité, changement.
L'éducation, habituellement, est conçue comme la transmission de savoirs considérés comme légitimes dans une société donnée, d'une génération à une autre. Dans les pays développés, elle se concrétise généralement par une éducation "nationale", publique, obligatoire et laïque.
Cette vue n'est que la portion congrue de la nature de l'éducation, son avatar sociologique.
L'éducation au sens étymologique propose deux acceptions complémentaires.
Éduquer veut dire d'abord "nourrir, prendre soin de". Il est évident que le petit enfant, au départ, doit être nourri physiquement et intellectuellement. Plus largement on doit pouvoir lui permettre d'entrer dans toute la complexité de sa culture et des cultures du monde. Mais cette acception va plus loin encore. "Prendre soin de l'être" disait Philon d'Alexandrie. "Nourrir la vie" (le Qi, l'énergie) soulignaient les Anciens Chinois. Éduquer, sous cet angle, consiste à accompagner le sujet vers une autonomie d'existence où il trouvera les moyens d'accomplir cette prise en compte de son élan vital.
BARBIER de l education plurielle 2001
BARBIER L'imaginaire du corps
L'imaginaire du corps dans la Chine contemporaine :une approche transversale
René BARBIER
BARBIER Le retour au sensible
" Seul l'être qui aime est un esprit réellement libre. Car seul il affronte chaque phénomène avec cette capacité ou cette propension à l'accueillir, à l'apprécier pour ce qu'il est, à en ressentir pleinement toutes les valeurs - qui n'est limitée par rien d'antérieur ni de préétabli."
Georg Simmel (Philosophie de l'amour)
Introduction : depuis quelques années nous assistons à un double mouvement en sciences humaines : d'une part les sciences sociales, après une phase originelle d'objectivisme explicatif, au moins en France, ont été influencées par l'ethnologie et par la méthode d'histoire de vie. La sociologie, naguère très durkheimienne, a été de plus en plus gagnée par une centration sur le vécu, l'implication et le retour du sujet.
De l'autre la psychologie semble revenir à ses débuts, ouvertement positivistes, par l'impact qu'a sur elle l'émergence des neurosciences. Qu'en-est-il alors de la psychosociologie, science-carrefour par excellence ?
La question reste de savoir si les neurosciences en psychologie ne vont pas déboucher sur une vision beaucoup plus complexe et reliée de l'homme en société, avec des conséquences imprévisibles sur le plan paradigmatique. De même, la centration sur l'individu, par l'ouverture sur la sensibilité qu'elle implique, mais également sur un retour au social nécessairement inclus dans toute histoire singulière, promet peut-être, également, une évolution vers une représentation de l'homme dans laquelle le psychosocial aura une place privilégiée.
BARBIER Le retour au sensible.pdf 168,78 kB